[AMAP : ” une agriculture locale, écologiquement, économiquement et socialement viable et créatrice“]
Une Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne est un partenariat entre un groupe de citoyen·nes et une ferme paysanne qui s’engagent réciproquement, à préfinancer la production alimentaire d’une part et à assurer ladite production de l’autre.
Un contrat, signé entre le groupe en AMAP et la ferme en AMAP, implique les engagements suivants (à retrouver en détail dans la Charte des AMAP, texte national) :
Solidarité (& confiance) :
Le système par contrat assure une stabilité pour les producteurs·trices-paysan·nes, notamment lors des coups durs (aléas climatiques etc).
Les amapien·nes sont invités à participer aux chantiers et autres besoins de la ferme, particulièrement en période chargée ou difficile.
Les denrées non-distribuées sont reversées à des fins caritatives.
Implication :
Le “A” de “AMAP” c’est pour “Association” ! Le fonctionnement quotidien est basé sur l’implication de chacun·e, notamment pour les distributions (mais aussi le fonctionnement général) — c’est entre autres ce qui en fait la richesse.
Prix justes, souveraineté :
En cohérence avec les valeurs de solidarité et de confiance, la fixation de prix justes autant pour les amapien·nes que les paysan·nes est centrale.
Production de qualité :
Basée sur les principes de l’agriculture paysanne, respectueuse du rythme de l’environnement, allant avec la Nature. Le principes sont ceux d’une agro-écologie.
Du bio, qu’il soit labellisé ou pas : une production sans utilisation des produits phytosanitaires
Transparence & pédagogie :
Les producteurs·trices communiquent aux amapien·nes sur les modes de production, l’avancée des récoltes, les difficultés potentielles etc.
L’association participe à l’effort pédagogique par la vocation qu’elle a de contribuer à développer un rapport responsable à l’alimentation.
La curiosité, la joie d’apprendre et le désir actif d’un monde meilleur sont au cœur des AMAP!
Les AMAP font parties du regroupement des AMAP d’Île-de-France, qui fait lui-même partie d’un regroupement national appelé MIRAMAP, dont la vocation est plus politique: le réseau défend un modèle préservant l’existence des fermes de proximité et une logique d’agriculture durable, c’est-à-dire paysanne, socialement juste et respectueuse de l’environnement. Sur ces sujets, il sensibilise, éduque et interpelle politiquement.